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Le déterminatif grammatical dans la cosmologie de Moïse
cosmogonie de Moïse
 
 

 

 

 

cosmogonie, cosmologie de MOÏse

Le determinatif grammatical,
un element probable de modelisation



suivi de
La terre et le tohu bohu



 

Le but de cette page est d'avancer l'idée de la "présence" d'un déterminatif, cela dans l'écriture de la Genèse selon Moïse. Les graphes employés permettraient de dépasser les lectures habituelles, aux sens propres et figurés

Le déterminatif grammatical, dans la Genèse hébraïque restreinte aux 10 premiers chapitres, serait une lettre non apparente placée devant chaque terme. Cette lettre guiderait le sens global des mots. A cet emploi, seules neuf lettres auraient été utilisées: Aleph, A, Bet, B, Gimel, G, Dalet D, Hé, E, Vaw, O, W, Zayin, Z, Het, H, Tet, T.

A ces lettres correspondent des valeurs numériques [2]

Aleph
Bet
Gimel
Dalet
Vaw
Zayin
Het
Tet

Mise en évidence d'un éventuel déterminatif

I. PREMIEREMENT-EN-PRINCIPE, il-créa, Ælohîm (il détermina en existence potenlielle, Lui -les-Dieux, l'Être-des-êtres), l’ipséité-des-cieux et-l’ipséité-de-la-terre.

I. PREMIEREMENT-EN-PRINCIPE, il-créa, Ælohîm (il détermina en existence potentielle,
Lui -les-Dieux, l'Être-des-êtres), l’ipséité-des-cieux et-l’ipséité-de-la-terre.

Traduction littérale. Fabre-d'Olivet. [1]

les déterminatifs

Nota: les termes présentant une lettre finale (C, M,N, et, P,Tz, A) figurent un champ d'action.

 


Deux exemples semblent pouvoir confirmer cette hypothèse,

1. La terre, les terres

Suite des déterminatifs

Le - les déterminatifs

de-la-terre, , EARTz / et-la-terre, , OEARTZ peuvent être figurées sous la forme de champs quadrangulaires H,8-H,8 et E,5-E,5, où se développeront des mouvements d'enveloppement et de développement., dont les rapports s'établissent à 88/55.

la terre biblique


La progression des nombres dans les champs "terrestres"


Les déterminatifs, ramenés au vocabulaire radical indiquent:

(H) avec (H) EARTtz, de-la-terre, apporte avec (E)A, l'idée d'une existence évidente, démontrée, déterminée.
(E) avec HO) EARTZ, et-la-terre, (E)O souligne l'idée de la vie potentielle, la puissance d'être, l'état incompréhensible d'une chose qui n'existant pas encore, se trouve néanmoins en puissance d'exister. E, étant le signe de tout ce qui est animateur et vivifiant

(H) - (H), de-la-terre, tout effort appliqué à une chose et de chose faisant effort, comme par un croc, un coing. H, étant le signe d'un travail, et d'une action normale et législative.
(E) - (E), et-la-terre, l'existence absolue, c'est-à-dire non réductible.

Résumé
(H)-(H) forment les limites où s'exerce un travail régulateur amenant à une existence évidente, démontrée, déterminée,
(E)-(E) le lieu
d'une animation vivifiante.

2. Le tohu bohu

Origine du terme:
"Tohu-Bohu. n. m. est la transcription, d'abord en toroul boroul (XIIIè. s.) de la locution hébraïque tohû webohû, employée dans la Genèse pour désigner le chaos avant la création du monde" (Dic.Hist.de la langue française)

Les traductions

puissance -contingente -d'être dans -une -puissance -d'être  Fabre-d'Olivet
distendue jusque à l'incompréhensibilité et très-rare Version samaritaine
divisée jusque à l'annihilation et vaine Targum chaldaïque
ατος καὶ ἀκατασκεύαστος invisible et décomposée Septante
 inanis et vacua sans contenu réel et vide Vulgate
  informe et vide L.Segond

 

Le cadre des termes

le tohu bohu dans le premier verset de la Bible

Et-la-terre existait tohu bohu

(O) EIThE, existait: Le déterminatif , Vaw, O, est l'image du nœud qui réunit ou du point qui sépare l'être du non-être (ce qui est néanmoins en potentialité d'être), O est le convertible universel, ce qui fait passer d'une nature à l'autre.
O, assemblé à la première lettre du terme, forme la racine (O) E: exprimant l'idée d'un cri d'une extrême douleur, mais aussi l'état de ce qui est déchiré, lacéré, mis en déroute. EIThE: ce terme est construit sur le concept l'existence absolue, non réductible EE dont et-la-terre est la figuration géométrique (E,5 - E,5). Le corps de ce mot, ITH composé du signe de la manifestation Yod,I ou J et du signe de la sympathie et de la réciprocité Th, indique, la faculté,puissance d'agir, la force exécutive.
420, DC,développe l'idée de cassure, de brisure.

Et-la-terre existait tohu bohu

(O) ThE.O, tohu: (O) Th, rac. peignant la difficulté de se mouvoir, l'engourdissement / ThE, la raison influente, s'égarant, se perdant dans le vide, une chose vaine, une chose qui se liquéfie / E.O, de ce qui est en puissance d'exister / Waw, .O, .W est écrit ici dans son acception verbale aérienne, le son.
411, DAA, ce qui est fécond et qui porte la caractéristique de ce qui peut (la puissance, Aleph, A, A)

Synthèse:
Tohu est fécond: par sa puissance il liquéfie par le son une chose engourdie. Fabre-d'Olivet traduit ce terme, par puissance contingente d'être. Et-la-terre en est le résultant.
L'idée de son est fréquemment évoquée, ans la suite des racines ou vocabulaire radical publié par Fabre-d'Olivet, répertoriée ici:

- Racines . AE à ASh
- Racines . OUA à TTh
- Racines. IE à PWh
- Racines. TzG à ThP

Quant aux sons évoqués ci-dessus et dans le terme bohu, à titre expérimental, nous proposons l'échelle musicale suivante, où le déterminatif, Vaw, O, W, 6 du terme tohu bohu serait une indication de hauteur de son.


Aleph, A, 1
Do
Bet, B, 2
Gimel, G, 3
Mi,
Dalet, D, 4
Fa
Hé, E, 5
"5"
Vaw, W, O, 6
"6"
Zayin, Z , 7
Sol
Het, H, 8
La
Tet, T, 9
Si

 

Cette échelle musicale pourrait correspondre au monocorde avancé par Jacques Chailley [3]

 

Tohu bohu et harmonie dans la bible



Et-la-terre existait tohu bohu

"Dans une puissance d'être" (Fabre- d'Olivet)

(A) OBE.O. bohu,(A): O, Aleph, A, le déterminant du terme , joint à O forme la racine AO où la puissance liée à l'idée de conjonction ou de séparation entre ce qui est n'est pas (en potentialité d'être) , forme l'idée du désir./ La rac. trilitère AOB peint l'idée d'un désir intérieur.

E.O, évoque l'idée de la vie potentielle, l'état d'une chose qui, n'existant pas encore, se trouve néanmoins en puissance d'exister
La racine BE.O, quant à elle peint l'idée d'une chose dont on ne peut sonder la profondeur, un abîme. renvoyant à celle de l'abîmé de l'existence. E.OE

La racine , O.O encadrant dans (B) l'abîme souligne l'idée de conjonction-séparation d'où émane un son (Waw, O, W, tracé ici, , dans son acception verbale aérienne, le son).

 

Progression des nombres carrés et cubiques

 

[1]. La langue hébraïque restituée. Fabre-d'Olivet.
[2]. Histoire universelle des chiffres. Georges Ifrah
[3]. De la musique à la musicologie. Étude analytique de l'oeuvre de Jacques Chailley. Editions Van de Velde. 1980


David jouant de la harpe. VI ème siècle
( inclus dans un psautier datant de la seconde moitié du X ème siècle)
Psautier de Paris.